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Biographie courte
 
Karin Bernfeld est née à Lyon. Elle écrit depuis son enfance.

Après avoir pratiqué la danse, elle s’inscrit dans un cours de théâtre à 12 ans pour devenir comédienne.

Journal intime, recueil de poèmes, premier roman à 14 ans (jamais publié).

Elle déménage à Paris à 15 ans, poursuit assidûment le théâtre, pratique la danse, passe son bac. Elle s’inscrit à la fac pour pouvoir continuer à prendre des cours de théâtre. Fait des petits boulots (pose dans des écoles d’art, animatrice Minitel Rose…)

A 19 ans, elle écrit un deuxième roman qui intéresse de nombreux éditeurs ; mais après deux ans de démarches, aucun ne l’a sorti.

Elle écrit Apologie de la passivité à 21 ans. On la voit à la télé, dans les journaux…

Alice au pays des femelles, le roman maudit, sort un an et demi plus tard.

Côté théâtre, ses expériences sont variées mais peu lucratives : figurations, café-théâtre, courts-métrages, théâtre pour enfants… Elle monte un projet personnel adapté d’un roman de Valérie Valère, un monologue poignant où elle joue tous les rôles.

Elle a écrit un court texte pour la scène et deux scenarii de courts-métrages...

L’année de ses 24 ans elle a achevé un récit autobiographique sur l’histoire de sa famille : Les Portes de l'espérance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Biographie détaillée
 

Elle est née le jour de "L'Immaculée Conception" (!) à Lyon. Ses parents venaient d’ailleurs.

Dans la cour de l’école primaire, elle écrit des poèmes. Elle tient des carnets, un ‘journal intime’. Elle dit de cette période qu’elle était « une enfant triste », un peu à part, avec souvent des pensées noires.

Elle débute le théâtre de façon intensive (dans l'ambition de devenir comédienne) dès l'âge de 12 ans. Souvent elle est la plus jeune, au milieu d’adultes.

Écriture, de plus en plus, d'un journal, d'un recueil de poèmes, puis d'un premier roman (Les Lettres mortes) achevé en été 1992. Juste après, à 15 ans et demi, elle déménage à Paris.

Elle dépose son manuscrit un peu partout. Albin Michel envoie un mot d'encouragement en remarquant "un ton personnel".

Trois fois par semaine après le lycée elle se rend à son nouveau cours de théâtre. Elle pratique la danse. Elle envoie sans arrêt des photos pour des castings, à des agences…

En 1994, elle obtient son Bac avec mention Bien et 19 en philo. Mais elle refuse d’aller en Hypokhâgne comme ses professeurs le lui conseillent.

Tout en poursuivant le théâtre assidûment, elle entreprend des études de Lettres Modernes à la Sorbonne.

A 18 ans, elle commence à travailler sur un réseau de messagerie rose. De cette expérience, de la vieille fascination pour la pornographie et la terreur de passer à 20 ans bientôt, naîtra Alice au pays des femelles.

Comme pour son premier roman, les démarches pour se faire publier sont lourdes, douloureuses et vaines. Plusieurs contacts très prometteurs, des "avis favorables", des rendez-vous... Enthousiasme, débats, polémique.

Un an plus tard, rien n'aboutit.

Elle cesse le travail d'animatrice Minitel mais continue d'autres petits boulots: baby-sitting, modèles dans des écoles d'art... Le théâtre paie peu. Mais elle poursuit sa formation, avec des personnes moins conventionnelles (notamment dans un atelier de recherche très physique).

En 1998, elle signe avec Lattès pour Apologie de la passivité, qui paraît fin août 1999. Presse, télés... Le roman obtient un "prix du Premier Roman" (!), le Prix Goya, créant un scandale dans le lycée où il lui a été attribué : le proviseur a voulu faire revoter les élèves, la Résistance s'est organisée et le prix maintenu.

Cette publication lui permettra de trouver un éditeur pour Alice…, même si l’image de la collection où il sort a peut-être desservi le livre qui aurait pu être davantage médiatisé. Mais les échos de lecteurs ne manquent pas...

Entre temps elle a enfin pu monter un projet théâtral très personnel qui lui tenait à cœur. Avec l’aide d’une metteur en scène qui accepte de s’investir sur ce projet, (Helga Fraunholz), elle a adapté en monologue le livre de Valérie Valère Le Pavillon des enfants fous. Le récit autobiographique de l’hospitalisation dans un pavillon psychiatrique pour enfants d’une adolescente de treize ans pour anorexie. Dans cette adaptation, Karin joue tous les rôles : la jeune patiente, les médecins, infirmières, psychiatres, les parents…

Sans aucune subvention, elles parviennent avec Helga Fraunholz, à jouer le spectacle. Au Théâtre Par le Bas à Nanterre en juin 1999 d’abord. Il sera repris dans une nouvelle version le 8 mars 2000 pour une représentation à l’Université Paris XIII (pour ‘la journée de la femme’ !), puis pendant l’automne dans un lieu atypique nommé ‘L’Imprimerie’. Enfin, un vrai petit théâtre les accueille dans Paris où elle joue à la fin du mois de février 2001.

A partir de 1999, elle travaille sur une ‘autobiographie familiale’ qu’elle achève en juin 2001. L’année précédente elle a terminé aussi une courte pièce de théâtre et deux scenarii de courts-métrages.

Elle obtient sa maîtrise de Lettres (sur la question de la transmission) avec mention Très Bien et poursuit les petits boulots peu rémunérateurs.

En 2003, elle interprète le rôle titre de ''Clara (et moi)'', un court-métrage dont elle avait signé le scenario. Les dates du monologue Le Pavillon des enfants fous se multiplient. Son autobiographie familiale Les Portes de l'espérance est publiée en octobre chez Flammarion. L'année suivante elle obtient un DEA autour de l'écriture du corps et débute un Doctorat tout en continuant ses projets d'écriture personnelle.